Spiritualité moderne

Au cours des dernières années, sont apparues en Europe et en Amérique un grand nombre de techniques énergétiques, de méthodes de développement personnel et de nouvelles voies spirituelles. Plus ou moins inspirées par les anciennes traditions et colorées par les expériences de leur instigateur(trice) dans ce domaine, ces nouveaux chemins ouvrent couramment des portes vers une ‘autre’ vision de l’existence et sont une alternative au matérialisme ambiant.

Ils conduisent chacun à prendre conscience des ressources cachées en lui et invitent l’homme, la femme du monde à lever les yeux vers le ciel, à étudier la constitution occulte de l’être humain et à découvrir que la vie est extraordinaire, mystérieuse, fort éloignée des conceptions habituelles inculquées par l’éducation, les sciences et les médias.

 

César l’imparfait heureux

Un livre écrit par Bernard MONTAUD et Sanjy RAMBOATIANA

J’avais aimé César, l’éclaireur (Editions Dervy – 1990), le roman initiatique de Bernard Montaud. J’avais autant aimé les autres romans de la Saga des Césars (César l’enchanteur – César et le maître des hirondelles – César et le magicien d’hommes) où Bernard Montaud, alias Jacques, relate son aventure spirituelle avec Gitta Mallasz, (le scribe des Dialogues avec L’Ange), alias César.

César, c’est le maître du meilleur de soi-même dans la vie ordinaire. Il ne cessait de répéter à Jacques : « La vie spirituelle est sans exploit. Elle réside dans le fait divers traversé avec le meilleur de soi quand on décide d’être heureux avec nos imperfections humaines ». Il faisait ainsi de chaque instant du quotidien une occasion pour célébrer le sacré. Ce n’est sans doute trois fois rien mais cela a chaviré le cœur de Jacques qui cherchait à se changer. Cela a aussi infléchi son destin vers des horizons inattendus. Et Jacques le dit : « Si cela a été vrai pour moi, un homme ordinaire, alors c’est possible pour tout le monde. » J’avais aimé cette façon de voir les choses et j’attendais la suite de leur histoire.

Voilà qu’enfin, en ce début d’année 2022, elle se poursuit dans un nouveau livre : César, l’imparfait heureux.

Quinze ans après, César est mort, Jacques est à son tour devenu un vieux sage, un César bis qui a accueilli de nombreuses personnes pour leur transmettre les secrets de son maître. Parmi eux, Sanjy RAMBOATIANA, alias David. Troisième personnage clé de ce livre, il est un nouveau maillon de la chaîne qui retransmet les secrets de cette vie de sagesse ordinaire.  La chaîne de la transmission se construit ainsi de génération en génération dans le respect de la Tradition spirituelle.

Dans ce nouvel ouvrage, c’est au travers de 25 courtes histoires accompagnées de jeux de vie et de courts enseignements que César, Jacques et David nous transmettent les secrets du meilleur de l’homme. Ce livre est un manuel de sagesse ordinaire à l’usage de tous inspiré de l’enseignement de Gitta Mallasz. Ce n’est pas un roman qui nous cantonne au rôle de lecteur, c’est un recueil d’expériences qui nous donne le goût du meilleur de nous-même. Le vrai héros de ce livre n’est pas César ; le vrai héros c’est le lecteur, c’est donc nous tous.   

Pour finir, je voudrais partager un mot de César qui me touche : « Le meilleur de chacun est toujours à portée de main, chaque instant il nous attend ! » Allons le rencontrer à notre tour…

Clotilde LUCCHESE

Pour retrouver le monde de César : www.lemondedecesar.com

Pour acheter le livre, cliquez ICI

 

Une mutation silencieuse

Par Thierry Vissac

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Thierry Vissac, auteur de plusieurs ouvrages aux éditions LPV, après avoir accompagné des chercheurs spirituels de tous bords pendant de nombreuses années, se consacre aujourd’hui à l’exploration de notre nature profonde pour répondre à la mutation humaine en cours.

À l’heure où la révolte gronde, une nouvelle occasion se présente de nous interroger sur le sens de notre vie et sa finalité.

Il est vrai que le monde nous offre un spectacle social attristant. La structure de notre société ne favorise pas l’égalité des chances et l’être humain qui ne cherche à se réaliser que professionnellement et financièrement a toutes les raisons de se plaindre. Il le fait avec une force désespérée qui nous interpelle.

Lorsque nous avons été touchés par une émergence spirituelle dans notre existence, nous considérons les choses sous un angle différent. Nous faisons d’abord le constat que les révolutions fracassantes de l’histoire n’ont jamais transformé profondément les circonstances, dans le meilleur des cas. La violence des rébellions apporte aussi avec elle ses rivières de sang et de larmes. Notre époque n’est pas épargnée par cette réalité. Que ce soit dans la perspective d’un accomplissement personnel ou pour améliorer notre société, nous commençons à réaliser que la révolution doit d’abord se produire en soi comme condition sine qua non d’un renouveau. Mais cette maxime finalement assez populaire n’est que trop rarement incarnée, sans doute faute d’avoir des pistes claires pour la pratiquer.

Les freins de nos existences ne proviennent pas seulement de nos chemins de vie particuliers ou d’interprétations trop étroites du sens de notre passage sur Terre mais également de la structure encore archaïque de notre cerveau (nos aspirations les plus élevées dépassent encore notre capacité à les incarner). Il est difficile d’améliorer la condition humaine sur de telles bases. Que nous limitions notre existence à la seule perspective d’une profession et de ressources financières stables, mêlée à une demande d’amour frustrante, ou que nous souhaitions nous élever spirituellement, nous sommes soumis aux mêmes contraintes. Manifester auprès des autorités pour qu’elles améliorent notre condition humaine est illusoire quand ces dernières fondent leurs propres projets sur les mêmes croyances et les mêmes limitations. Socialement, l’inégalité ne peut que perdurer dans une perception de la vie où la ligne directrice consiste à tirer profit aux dépens des autres… où que l’on soit placé dans la pyramide sociale. Les autorités ne sont pas dédiées à améliorer la vie des citoyens, elles sont, comme chacun, à leur propre service pour « tirer leur épingle du jeu ». Dans ces conditions, guerroyer dans l’espoir d’un changement est un jeu de dupe.

Ce constat, quand il est pris au sérieux, devrait nous conduire à consacrer une partie de notre temps à un examen intérieur des rouages de nos vieilles fondations et aux possibilités de participer « du dedans » à une éventuelle révolution. Une démarche peu visible aux yeux des autres et dont l’évolution est subtile et patiente. Pour ma part, la méditation m’avait d’abord semblé être une voie royale et douce. Mais ce qu’elle apportait en intériorité et en apaisement n’était pas suffisant pour déjouer les mécanismes universels du « profit » de notre vieux cerveau endormi. Il a fallu se pencher un peu plus sur ce que j’appelle « la faille », cette blessure-racine que nous possédons tous (quand elle ne nous possède pas) et sur la base de laquelle notre fonctionnement personnel vient s’inscrire.

Un être humain capable de changer le monde ou de contribuer à cette transformation existe potentiellement, mais il n’a pas encore vu le jour. Si la violence et le mensonge qui découlent de la quête de profit personnel ne sont pas éclairés en soi d’une lumière franche, rien ne peut changer, même dans notre propre vie. Aucune structure nouvelle ne peut surgir de cette mécanique atavique. Autant alors oublier la perspective de changer le monde. Pour ne prendre qu’un exemple parmi d’autres, un militant pacifiste devient à son tour une bête de guerre – et malgré sa bonne volonté, voire sa bonne foi – à cause du manque de lumière sur les archétypes se tenant à la jonction entre sa vie personnelle défaillante et l’expérience spirituelle.

Une révolution n’est, par définition, jamais approximative. Il ne suffit pas d’être de bonne volonté, d’avoir des idées positives ou de savoir communiquer selon les codes courants pour mettre en branle une vraie réforme. Dans les milieux spirituels, autant que dans les milieux militants, on se contente parfois de ces manifestations de surface où les apparences et l’enthousiasme, comme partout ailleurs, suffisent à donner l’impression qu’on va « changer les choses ».

Nous ne pourrons donc pas nous contenter d’une révolution approximative en soi si nous aspirons à l’émergence d’« autre chose », voire, qui sait, d’un monde meilleur.

Je reviens à la notion de « faille » : par sa nature primitive, elle est au cœur de toute transformation. Fondée sur une demande d’amour universelle, elle se décline sous des formes propres à notre chemin de vie. Elle nous rappelle paradoxalement à la nécessité de l’émergence de notre âme (c’est son message essentiel) tout en nous précipitant constamment dans la relation aux autres pour tenter d’y chercher un « profit » que nous ne savons pas puiser dans notre nature profonde, au-delà des limitations de l’incarnation brute. Ainsi, la faille est à la fois un barrage et une porte. Lorsqu’une personne prend connaissance de la forme précise de sa faille, qu’elle en prend la responsabilité et porte l’attention sur ce lieu de passage, je constate seulement alors qu’une révolution intime et prometteuse se met en marche.

La vraie révolution ne peut en effet être qu’une mutation, nécessaire pour que nous cessions de reproduire indéfiniment les mêmes schémas. Les tentatives plus complaisantes avec « le système » (pas celui de notre société, qui n’est qu’un reflet, mais celui de la faille humaine) ne pourront que déployer les mêmes stratégies en impasse.

Comment vit-on une mutation ? Nos efforts personnels ne sont pas les meilleurs leviers. Fréquemment, une mutation est initiée par un événement déclencheur bouleversant le système de la faille. À nous de l’accompagner, cependant. Certains de ces événements sont un peu à l’image du choc ancestral de cette météorite sur la Terre, duquel est née la vie, suite à un repositionnement de notre planète dans un axe plus favorable à son apparition.

Il y a environ 500 000 ans, homo erectus disposait d’un cerveau bien plus petit que notre cerveau actuel. Pour devenir celui qu’on a appelé ensuite homo sapiens (l’homme intelligent), il a fallu une mutation de l’ADN qui a profondément transformé la conscience que notre ancêtre avait du monde. Sa réflexion est devenue capable d’abstraction et les premiers concepts sont nés de cette modification. Le cerveau a changé de taille et de forme également afin de permettre l’expression de ces nouvelles valeurs, de leur donner une assise physiologique sans laquelle un potentiel n’est jamais complètement activé ni reproductible. Les capacités de l’être humain ont ainsi été décuplées et son potentiel s’est déployé sans cesse à partir de là.

Certains scientifiques parlent de cette mutation comme d’une erreur de parcours aux conséquences positives ! Mais l’intelligence de la vie ne fait pas d’erreur de parcours et l’avancée significative survenue à cette époque semble se reproduire. Afin d’accéder à « l’homme sage » qui pourrait naître au sein de notre espèce, et que nous attendons avec un sentiment d’urgence, des modifications précises et minutieuses sont nécessaires et dont nous constatons les prémices. Ce sont comme de petites météorites intérieures qui viennent modifier l’axe de notre vie pour favoriser l’émergence de l’âme.

Quel fut le déclencheur de la mutation actuelle ? C’est difficile à dire, mais la mutation est en marche et tout indique qu’elle ne survient pas par hasard dans notre civilisation. Nos comportements doivent radicalement changer, ne serait-ce que pour la survie de notre espèce et sa capacité à manifester et incarner les valeurs qui nous échappent encore trop souvent.

L’amour ne peut tout simplement s’exprimer qu’en l’absence de quête de profit personnel. Notre société structurée à partir de ce dernier instinct primitif ne pourra céder la place qu’avec cette mutation. De la même façon, les dommages infligés à notre planète sont en lien direct avec nos limitations actuelles. Certaines choses ne « percutent » pas encore en l’humain, malgré sa bonne volonté occasionnelle.

La violence de nos « manifestations » actuelles et leurs alibis appartiennent à l’univers de l’homo sapiens. Certains préfèrent continuer de croire qu’un combat bien mené nous fera  « prendre le dessus » (et donc devenir ce que nous dénoncions), plutôt que de travailler sur soi afin d’incarner des valeurs qui, seules, nous délivreront des agissements primitifs. Autrement dit, les problèmes sociaux ne sont pas issus d’une caste de dirigeants corrompus, malveillants ou incompétents mais d’un fonctionnement humain partagé qui se perpétue depuis toujours en position de pouvoir. En l’état actuel de notre cerveau, même un humain désireux de s’élever au-dessus de la possibilité de corruption court tous les risques de tomber dans le piège. La mutation n’est pas accomplie !

Pour participer à cette révolution génétique et spirituelle, nous devons envisager un travail sur soi afin d’accompagner cette mutation dont la finalité est de produire, jusque dans l’incarnation, de nouveaux circuits d’apprentissage permettant de manifester l’amour, la compassion, l’écoute, le respect et de mettre fin ainsi aux comportements de prédateurs organisés et égocentriques.

L’intelligence de la vie n’a pas besoin de nous pour provoquer les modifications de l’ADN, mais nous sommes en capacité de répondre à cette mutation en incarnant les possibilités naissantes. Notre vieux cerveau d’homo sapiens doit comprendre que nous voulons insuffler dans sa structure même de nouvelles possibilités, au « risque » de le bousculer sérieusement. Notre mode de comportement ne peut plus contredire nos aspirations profondes. Notre âme doit savoir que les conditions de son émergence sont en marche. Il nous revient finalement d’agir, dans une démarche intérieure et intime, de telle façon que les nouveaux chemins d’expression des valeurs profondes deviennent des réalités vivantes. Ensuite, comme l’apprentissage du vélo, nous ne l’oublierons jamais.

Sans cette transformation intérieure, nos révolutions extérieures continueront de faire « beaucoup de bruit pour rien ».

Pour approfondir la démarche « Sur deux jambes » proposée par Thierry Vissac, nous vous invitons à écouter l’ensemble de ses vidéos publiées sur sa chaîne YouTube.

Pour toutes questions, demandes d’approfondissement, échange avec Thierry, ou informations sur les groupes des âmes, nous vous invitons à prendre contact par mail à l’adresse suivante : editionslpv@orange.fr

Nouveauté livre Thierry Vissac :

Contact : Editions LPV
 

Réalisation du soi

Réalisation du Soi
avec Ken Kelly et Brigitte Hansoul

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Ken Kelly et Brigitte Hansoul ont à coeur de transmettre le message que la conscience éveillée, la réalisation du Soi, n’est pas réservée à quelques élus. Comme les sages l’ont souvent enseigné, tout est déjà là et a toujours été là. La véritable essence de qui nous sommes est toujours présente et disponible, bien que voilée semble-t-il par nos croyances, nos pensées, nos émotions… Leur vision claire et leur présence s’accompagnent de méthodes efficaces provenant aussi bien de traditions anciennes que des dernières découvertes en neurosciences. La grande majorité des participants témoignent avoir vécu un basculement de regard et de perspective lors des séminaires…

L’entrée dans l’Éveil se caractérise notamment par l’installation d’une profonde paix intérieure qui reste présente en toile de fond quelles que soient les circonstances extérieures. Les pensées se calment, les émotions se dissipent et le sentiment que tout peut être accueilli se manifeste.

Ken Kelly est conscient de sa véritable nature depuis son plus jeune âge. Il enseigne depuis près de 20 ans ‘The One Question’, une méthode de stabilisation et d’approfondissement de l’Éveil.

Brigitte Hansoul a été ingénieur civil physicien, psychologue, psychothérapeute, et présidente de l’Institut de formation à la psychothérapie Therapeutia. Aujourd’hui, Elle se consacre entièrement à l’enseignement de l’éveil et de la non-dualité.

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Plusieurs programmes ouverts à tous conçus et réalisés par Ken et Brigitte vous permettent de  découvrir leur enseignement :

Entrez dans la Lumière / méditations guidées : Ce programme en ligne de 8 semaines comprend des enseignements non-duels et de nombreuses méditations guidées. C’est la première fois que nous l’ouvrons en direct à notre public.

>> Clique ici pour découvrir le programme ‘ENTREZ DANS LA LUMIÈRE’ <<

Entrez dans l’éveil / parcours intensif : Le programme ‘Entrez dans l’éveil’ est une formation complète. Il s’agit du séminaire que Ken et Brigitte ont conçu pour permettre aux participants d’entrer dans le processus d’éveil et qu’ils donnent depuis plusieurs années maintenant. Ce programme révolutionnaire est né de la réunion d’une approche (neuroscientifique de l’éveil amenée par Brigitte (ingénieur physicien et psychologue) et de l’expérience de l’éveil présente pour Ken depuis sa naissance.

>> Clique ici pour découvrir le programme intensif ‘ENTREZ DANS L’ÉVEIL’ 2018 <<

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Interview de Ken et Brigitte

Qu’est-ce que l’éveil ?

Il y a plusieurs sens au mot ‘éveil’. Celui dont nous parlons est l’éveil non-duel dont ont parlé bien des enseignants comme Bouddha, Ramana Maharshi ou Eckart Tolle par exemple. Lorsque l’éveil non-duel survient, la Conscience que nous sommes s’éveille de l’illusion de n’être que ce corps séparé des autres et du Tout. Il y a réalisation de notre véritable nature et un processus est alors amorcé : c’est l’entrée dans l’éveil. Progressivement, les pensées vont se dissiper, les émotions envahissantes, les attachements, les croyances et mécanismes vont s’effondrer d’eux-mêmes, laissant place à une sérénité et une confiance jusqu’à lors voilée.

Est-ce que c’est quelque chose qu’on peut atteindre sans effort ?

A la fois, on peut dire qu’il n’y a rien à faire pour vivre l’éveil puisque c’est notre nature véritable, l’essence de qui nous sommes et que ça a toujours été là, présent, à chaque instant. Et à la fois, ce n’est pas souvent comme cela que le vit le chercheur spirituel car de nombreux voiles ‘semblent’ recouvrir cette nature véritable et donnent l’impression que la Présence n’est pas accessible.

La réalisation n’est pas une histoire de volonté, de méthodes ou de techniques et en même temps, paradoxalement, dans beaucoup de courants spirituels, il a été observé que certaines pratiques ou méditations soutenaient considérablement l’ouverture. 

Certains vivent un éveil spontané mais c’est assez rare et même ceux-là traversent ensuite une période de clarification, de ‘nettoyage’ qui n’est pas nécessairement sans remous. Pour la plupart, c’est un cheminement de conscience, un processus qui va être traversé.

Une première réalisation est vécue, une ouverture où il y a reconnaissance de l’illusion de la séparation du « petit moi » d’avec le « Tout ». Cette première étape signe l’entrée dans le processus d’éveil.

Ensuite, d’autres étapes se succèdent dans ce déploiement de la conscience, avec des réalisations, des phases d’oscillation, des libérations en tous genres jusqu’à la stabilisation dans l’éveil.

Est-ce que l’état d’éveil est une expérience de non-mental ou de pleine conscience qui reste de manière permanente en nous ?

La stabilisation dans l’éveil se déploie dans le temps selon le rythme de chacun. Il n’y a pas de règle. Cependant, l’entrée dans le processus d’éveil est très souvent suivie d’une phase d’oscillation où en apparence, il est vécu une alternance entre l’état d’unité et l’identification au personnage. C’est ce que décrivent souvent les participants au sortir du séminaire ‘Entrez dans l’éveil’ que nous enseignons.

La stabilisation s’installe progressivement, le regard devient de plus en plus clair et les illusions continuent à se lever. La réalisation que je suis Conscience est toujours là et ce qui va et vient , ce sont les expériences qui apparaissent et disparaissent en ‘moi Conscience éveillée’. La présence se déploie d’elle-même… Le séminaire « The One question »  a été conçu dans l’intention d’accompagner cette étape.

Le passage de l’oscillation à la stabilisation se fait progressivement, au fil des mois voire des années. Avec Ken, nous avons conçus des séminaires qui accompagnent aussi bien les novices que ceux qui vivent déjà l’ouverture.

Pouvez-vous citer quelques qualités qui se rapprochent le plus d’une personne éveillée ?

Amour inconditionnel.Vision claire. Non-attachement. Acceptation de ce qui Est. Ouverture. Non-jugement. Sérénité. Silence intérieur. Bienveillance.

Qu’est-ce qui vous a amené à enseigner ? Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours et sur vos expériences personnelles ?

Lorsque j’ai rencontré Ken, il enseignait ‘The One Question’ depuis longtemps, mais de manière assez confidentielle. Il n’avait jamais souhaité faire quoi que ce soit pour être un enseignant dans la forme. Les étudiants venaient à lui spontanément. Ken est conscient de sa véritable nature depuis l’enfance, depuis aussi longtemps qu’il s’en souvient.

Ce qui rend son enseignement extrêmement pur et direct. Ses paroles sont celles de la Conscience s’adressant directement à la Conscience, car il n’a jamais fait l’expérience de l’identification ‘solide’ à l’ego que connaissent la majeure partie des gens. Cette communication ‘d’un autre type’ rend son enseignement très profond et effectif.

En ce qui me concerne, j’ai toujours senti un appel depuis l’enfance, un pressentiment que la Vie ne s’arrête pas à la perception ordinaire que les humains en ont. C’est ce qui m’a menée à devenir ingénieur civil physicien puis psychologue, psychothérapeute et enseignante. Suite à un éveil spirituel il y a une quinzaine d’années, la spiritualité infiltrait toujours ce que j’enseignais, à des degrés plus ou moins explicites. Un jour, j’ai senti que le moment était venu de me consacrer exclusivement à l’appel intérieur de l’éveil non-duel. J’ai quitté tout ce qui avait jusque là constitué ma vie et mon monde. Ken et moi nous sommes rencontrés peu après, et nous avons vu très clairement que nous étions appelés à nous marier et à enseigner ensemble.

Ken et moi avons recherché et rassemblé de nombreuses méthodes qui soutiennent l’ouverture de conscience et la réalisation du Soi car même si l’éveil n’est pas une  histoire de cerveau, ni de pratiques, de nombreux mouvements s’accordent à dire que certaines méthodes facilitent le basculement !

Vous avez développé aussi la PsychoSpiritualité, une approche non-duelle destinée aux thérapeutes qui souhaitent pratiquer leur art à partir du Soi. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

J’ai été psychologue, psychothérapeute et j’ai fondé un Institut de formation à la Psychothérapie il y a une dizaine d’années. Avec la survenance de l’éveil, j’ai ressenti le désir d’accompagner les gens d’une manière différente, qui ne soit pas menée par et pour le ‘moi’, l’ego.

La formation à la thérapie non-duelle que nous proposons – appelée aussi ‘psychospiritualité’ – couvre différents volets:

– l’ouverture et l’approfondissement de l’état d’éveil pour le thérapeute
– la transmission de l’état non-duel entre thérapeute et patient, au-delà de tout contenu spécifique
– la pratique de méthodes psycho-thérapeutiques non-duelles qui sont pratiquées par le thérapeute depuis l’état de présence. Ces méthodes permettent de libérer les patients de la souffrance dans une optique différente de la psychothérapie traditionnelle. Ce qui souffre est toujours le petit moi. Le Soi, la Conscience, n’est jamais souffrant(e). La psychothérapie traditionnelle aide le patient en guérissant le moi de ses souffrances. La thérapie non-duelle guérit de l’illusion d’être le petit moi, et en conséquence, la souffrance associée à cette identification se dissout.
 

À la rencontre de l’Être et de sa spiritualité avec l’écrivain Eckhart Tolle…

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Eckhart Tolle, écrivain et conférencier canadien d’origine allemande est considéré comme l’un des enseignants spirituels les plus inspirants de notre temps. À travers ses livres et ses conférences dans le monde entier, cet écrivain un peu à part nous ouvre les portes de la spiritualité et nous montre le chemin vers la paix intérieure.

Riche de son expérience personnelle originale et de ses nombreuses rencontres avec des maîtres spirituels de religion et de culture différentes reconnus à travers le monde, Tolle est entre autres l’auteur de « Quiétude » et de « Nouvelle Terre ». Il est également l’auteur et l’animateur de nombreuses conférences et vidéos abordant les thèmes de la spiritualité, du développement personnel et de la méditation.  Dans son premier livre « Le Pouvoir du moment présent », l’écrivain partage ses connaissances et ses expériences dans un guide d’éveil spirituel. L’enseignement de ce livre pourrait se résumer à la manière d’habiter son corps tout entier, de trouver l’Être en soi et de se concentrer sur le moment présent. Evidemment la réflexion est plus aboutie et passe par l’exploration de thèmes tels que le mental, la conscience, les relations éclairées, le moment présent, la paix ou encore le savoir lâcher-prise. L’écrivain met en lumière la relation entre le mental, la souffrance et le moment présent. Il traite également du « faux » chez l’humain, donc de la nature de l’inconscient et de ses dysfonctionnements.

Dès les premières pages, Eckhart Tolle expose l’impact du mental et des pensées sur nos vies. En abordant ce thème fort et riche il montre la conséquence sur le corps, le moral et la vie, d’un mental trop utilisé, et qui plus est à mauvais escient. Le mental et les capacités de réflexion et d’analyse associées ne devraient être utilisés que pour des réflexions stratégiques. En effet, la bonne utilisation du mental dans certains domaines comme l’échec ou le poker est un véritable pouvoir, et il existe plusieurs exemples de résultats notables d’une utilisation complète et saine du mental comme pour résoudre des problèmes d’ordre pratique. Dans ce chapitre, l’auteur s’attarde également sur la fabrication des pensées et leur pouvoir, ainsi que sur l’erreur que nous faisons tous à nous identifier à notre faux moi créé par notre mental et notre ego sans savoir qu’il existe un « Être » plus profond et plus vrai qui nous définit au-delà de n’importe quelle pensée consciente.

Le livre « Le Pouvoir du moment présent » s’organise sous forme de dialogue entre l’auteur et les lecteurs. Ainsi, Eckhart Tolle apporte ses réponses sous formes d’enseignements et de conseils, et balaye un grand nombre de questions que la majorité des personnes non-initiées pourraient se poser à propos de la spiritualité. Véritable livre de développement personnel, il est accessible à tout un chacun puisqu’il est facile de s’identifier et de commencer un travail et un cheminement personnel. Les préceptes sont transposables et applicables, et ils ont aidé ou changé la vie de beaucoup de lecteurs.

Le « ici et maintenant » a été établi comme l’un des principes essentiels de l’éveil spirituel par Siddhartha Gautama : « Si vous voulez connaître votre passé, observez les conditions de vie présentes et si vous voulez savoir comment vous vivrez dans l’avenir, regardez ce que vous faites dans le présent ».

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 L’un des chemins pour atteindre cet état qui va nous permettre de nous libérer du chaos émotionnel est la méditation. On atteint ainsi l’état d’éveil. Être « en éveil » signifie être présent à chaque instant et ne pas fonctionner sous hypnose sociale. La méditation conduit à la relaxation du corps pour permettre à l’esprit de s’élever vers un monde supérieur. Il s’agit en effet d’un chemin plus que d’une technique qui doit tout d’abord nous mener à accepter à la fois ce qui est agréable ou désagréable, ce qui nous rend heureux ou malheureux. Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas de faire le vide dans sa tête.

Méditer ne consiste pas à supprimer les parasites mais à avoir un autre rapport au chaos émotionnel dans lequel on se trouve pour pouvoir s’en émanciper. Cela signifie qu’il faut observer ses imperfections et ses peurs pour mieux les accepter. Être un observateur s’apparente à première vue à une attitude passive, alors qu’il s’agit en réalité d’être très actif intérieurement. Dans un deuxième temps, on prendra conscience de notre respiration. En situation de stress, nous respirons mal. Revenir à la conscience de sa respiration, c’est revenir à l’instant présent. Enfin, n’oublions pas que sourire envoie un message positif au cerveau (« je vais bien »), même un sourire forcé ! Des recherches ont d’ailleurs montré que le rythme cardiaque des personnes souriantes est moins élevé que celles ne souriant pas. Et puis, sourire permettrait de rallonger l’espérance de vie !

La méditation ne consiste donc pas faire le vide, mais il s’agit bien d’être présent dans ce qu’on fait, de donner à chacun les clés de retrouvailles avec sa propre humanité. S’autoriser à être comme on est, nous fera surmonter toute forme de découragement et donnera un sens de confiance, de découverte de la bienveillance envers soi. Pour vous accompagner, je vous conseille les 12 méditations guidées de Fabrice Midal.

Le yoga, comme la méditation, permet d’entrer dans l’écoute véritable de ce que l’on fait et de ce que l’on ressent, ici et maintenant. Le yoga est un préambule à la méditation : il prépare le corps et le mental et développe la concentration. On accède ainsi à cet état dans lequel les fluctuations du mental s’arrêtent. L’union du corps et du mental (« yoga » signifiant union) fait taire l’excitation de l’extérieur et nous fait entrer dans ce calme, qui nous offre la possibilité de nous ressourcer.

Avec l’essor des philosophies orientales en Occident, à travers notamment les propositions de Swami Ram Das, de Jiddu Krishnamuti et Eckhart Tolle, l’expression « être dans le moment présent » est devenue à la mode. Ces pratiques de médiation et yoga sont partout, elles permettent d’améliorer la concentration et la créativité … Parmi leurs adeptes, on trouve des professionnels de santé, mais aussi des sportifs de haut niveau adeptes du yoga, à l’image du joueur de NBA LeBron James ou encore des joueurs de poker comme 

Adrienne Rowsome, cette dernière utilisant le yoga pour perfectionner son approche physique et mentale du jeu.

Certains poussent cette approche à la méditation bien au-delà. Dans son ouvrage Une nation consciente, ou comment une pratique simple peut nous aider à réduire le stress, améliorer les performances, et retrouver l’esprit américain, Tim Ryan nous fait partager sa conviction que la pleine conscience, avec l’attention aux autres et la connaissance de soi qu’elle induit, est de nature à changer le destin de son pays, et pourquoi pas du monde !

Le retour à soi pour s’ouvrir au monde, une pratique individuelle aux conséquences collectives, bénéficiant au plus grand nombre et porteuse de beaucoup d’espoirs.

A méditer…

Plaidoyer pour une éducation complète au Bonheur

askesyamOn enseigne beaucoup de choses à l’école et à l’université, mais pas vraiment comment mener une vie durablement heureuse. N’est-ce pas surprenant ? Comment l’expliquer ?
Sans doute faudrait-il déjà que nos figures phares, nos parents et nos enseignants, puissent nous inspirer au bonheur, mais est-ce souvent le cas ? Puis il faudrait aussi s’accorder sur ce qu’est vraiment le bonheur, si ça existe et s’il en vaut réellement la peine !

Quand nous observons la Nature, l’épanouissement d’un être vivant passe par des cycles incompressibles. Certes, on peut optimiser les processus, mais un développement de qualité requiert du temps. Que ce soit concernant la réalisation d’une performance sportive ou l’éducation d’un enfant, toute chose qui en vaille vraiment la peine, prend du temps.

Chez Askesyam, nous partons de ce principe fondamental que le bonheur authentique, profond et durable, cet accomplissement qui rend la vie vraiment digne d’être vécue demande un minimum de temps et d’investissement.

Dans notre société, les critères pour mesurer une vie réussie sont la renommée, la richesse et le pouvoir. Qu’en est-il vraiment ? La renommée n’est que passagère, notre richesse et notre pouvoir à la merci d’une crise (professionnelle, financière…). Quand les choses vont dans le sens qui nous convient, nous allons bien, mais dès que les circonstances sont moins favorables, notre moral s’effondre.

C’est pourquoi nous considérons que le bien-être durable, le bonheur, est forcément inconditionnel. Il ne dépend pas de ce que l’on possède ou de ce qu’on croit réaliser, mais de ce que l’on est et de ce qu’on choisit d’être (ne pas confondre avec la non-implication et la non-action !). Le bonheur authentique se mesure par notre attitude au quotidien, en relation avec nous-mêmes, avec autrui et avec la société. Dans ce contexte, le bonheur se reconnait à la fluidité.

Vivre de manière fluide c’est traverser la vie en étant sensibles et responsables, mais sans que les événements, quels qu’ils soient, n’affectent notre stabilité. Portés par le flux de la vie, nous épousons les changements du quotidien. On ne repousse pas ce qui vient, on ne retient pas ce qui s’en va. Notre attention revient spontanément dans un ressenti plein et inconditionnel de l’instant présent.

Toute souffrance, toute complication est liée à un manque de fluidité. Une vie fluide est une vie simple, remplie de clarté et d’évidence. L’énergie circule avec force et tout est vécu avec intensité et sérénité.

Pour nous contacter : jocelyne@askesyam.com ou 06.09.69.45.59

Grigori Grabovoi ou science et spiritualité ne font qu’UNE

gra- Académicien, docteur en biologie, physicien, scientifique de génie, clairvoyant et guérisseur, Grigory Grabovoi originaire du Kazakhstan, est reconnu par de nombreuses académies scientifiques dans le monde entier, par divers représentants de courants spirituels et même par l’Unesco et l’Onu.

Cet homme hors du commun, grâce à ses capacités extrasensorielles a enchaîné les succès dans de nombreux domaines : il a sauvé la navette spatiale « Atlantis » et la station spatiale « Mir » pour le compte du Centre de Contrôle des Vols Spatiaux, a prévenu d’une catastrophe nucléaire majeure en 1999 à la centrale nucléaire bulgare de Kosloduy, a réalisé pour diverses organisations, des expériences de télé-portation d’objets, de dématérialisation et de matérialisation, de régénération de matière détruite, a pratiqué des centaines de guérisons avec déclarations notariées de personnes atteintes de maladie en phase terminale pour ne citer que cela.

Le Dr Grigori Grabovoï maitrise la plupart des sciences. Son enseignement est basé sur sa découverte fondamentale concernant la pensée humaine. Lorsqu’une personne réfléchit ou se concentre, ses pensées émettent un rayonnement et génèrent les événements sur lesquels la personne est focalisée. C’est ainsi que toute personne crée sa réalité.
Tout comme Igor AREPIEV et Arkady PETROV, Grigori GRABOVOÏ fait partie de cette nouvelle génération de guérisseurs russes hors du commun, connus internationalement qui marient sciences et spiritualité. Auteur de la découverte du champ informationnel créatif et d’ouvrages originaux sur la prévision d’(éventuels) événements catastrophiques), leur pilotage ou contrôle et leur correction, il oeuvre dans le domaine de la cosmo-psychobiologie qu’il décrit comme la science de l’Être humain en tant que structure globale de L’Univers.
Selon lui, il va de soi qu’une personne malade est l’expression d’un système malade. Elle sera guérie si son environnement physique, émotionnel, mental, spirituel et naturel l’est, et réciproquement. En effet, G. Grabovoï accorde une grande importance à une attitude responsable face aux ressources terrestres, à une production alimentaire écologique et respectueuse, tout comme un rapport conscient à la nature.

En quoi consiste l’enseignement du Dr Grigori Grabovoï ?
Son enseignement vise le salut global de l’humanité. Il apprend comment contribuer au sauvetage de tous en prenant soin de soi-même et de ses proches. Ainsi, le Docteur Grigori Grabovoï propose dans sa méthode une forme d’auto-thérapie visant le retour à la norme de l’organisme humain, composé comme chacun le sait, de milliards de
cellules. Schématiquement celles-ci émettent des informations qui déterminent notre état de santé et sur lesquelles il est possible d’agir.
En effet, le Dr Grabovoï a mis au point différentes technologies physiques et bio-informatives dont des combinaisons chiffrées, à l’aide desquelles toute situation peut être résolue, toutes catastrophes évitées.
Derrière chaque nombre et chaque succession de chiffres il y a une structure vibratoire lumineuse correspondante. Si les chiffres sont correctement choisis et l’intention clairement émise, ils ramènent l’organisme à l’état de norme, car la structure vibratoire se trouvant derrière cette séquence numérique est elle-même une norme. Elle donne le son nécessaire, le ton juste.
En s’y concentrant, on harmonise l’organisme comme le timbre du diapason qui permet d’accorder les instruments de musique.
Aussi utiliser ces différentes technologies permet de neutraliser toutes sortes de problèmes humains, qu’ils soient physiques, psychiques ou environnementaux. Ceci est médicalement prouvé et certifié par l’ONU. Son plan de salut global et de développement harmonieux est
reconnu par l’Unesco.

Contact : http://www.grabovoi-france.fr/

 
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