Du nouveau sur ces ondes qui nous entourent en permanence : une approche de la « Compatibilité ElectroMagnétique » avec le vivant
L’incohérence des normes officielles
L’industrie a créé la notion de « compatibilité électromagnétique » pour protéger les appareils électroniques des différentes ondes qui nous entourent. Ceci permet d’éviter que des interférences se produisent, perturbant le bon fonctionnement de ces appareils électroniques. Par contre la notion de « compatibilité électromagnétique » est beaucoup plus légère en ce qui concerne les organismes vivants : la norme en vigueur est basée sur un paramètre appelé « DAS », ou « Débit d’Absorption Spécifique », (« SAR » en anglais). Selon cette norme, si le « DAS » est élevé alors l’appareil « n’est pas acceptable » pour la santé, si le DAS est faible alors « il n’y a pas de soucis ».
Mais comment est défini ce « DAS » ? En y regardant de plus près, ce paramètre en réalité va uniquement mesurer, à l’aide d’un simple thermomètre, l’élévation de la température d’un liquide organique inerte, contenu dans un volume analogue à celui d’une tête humaine, et soumis durant quelques minutes au rayonnement électromagnétique de l’appareil que l’on veut tester.
Il y a 3 incohérences sur l’utilisation de ce paramètre du « DAS » pour définir la dangerosité des ondes :
– aucun paramètre biologique n’est pris en compte pour établir cette norme, alors qu’elle est censée assurer la compatibilité des ondes électromagnétiques avec les organismes vivants ;
– les effets à moyen ou long terme ne sont pas pris en compte, les mesures étant faites sur quelques minutes seulement ;
– toute une partie du spectre électromagnétique est ignorée par cette norme du « DAS », puisque seules les hautes fréquences sont capables de provoquer des effets thermiques (et donc chauffer ce liquide organique), alors que les basses fréquences sont aussi biologiquement actives même sans provoquer d’augmentation de température.
Le DAS ne semble donc pas particulièrement crédible pour définir la réelle dangerosité des ondes.
Pour prendre un exemple, la norme va accepter que des personnes soient soumises à des champs électromagnétiques équivalents à ceux émis à quelques dizaines de centimètres d’un câble des pylônes électriques Haute Tension 225 000V, alors qu’à moins de 3 mètres il y a déjà un fort risque d’électrocution. Ceci illustre bien que la norme n’est probablement pas pleinement adaptée.
Il existe pourtant un paramètre, reconnu par la communauté scientifique comme étant un marqueur fiable de pollution environnementale et de souffrance cellulaire : ce sont les « protéines de stress », ou HSP (Heat Shock Proteins). Plus l’expression de ces protéines est élevée, plus elle traduit un stress important. Mais si on décide de remplacer le « DAS » par les « HSP », il faut s’attendre à ce que nos appareils du quotidien, à commencer par nos téléphones portables et nos ordinateurs, ne soient plus reconnus comme « sans risque » : est-ce économiquement et politiquement une hypothèse envisageable ?
Comment les ondes électromagnétiques peuvent avoir une influence sur les organismes vivants : les principes de « résonance »
Si on entre plus en détail sur le fonctionnement des organismes vivants, et de leurs cellules, on constate que tous les organismes émettent de façon naturelle des micro-champs électromagnétiques. Les fréquences émises par le cerveau sont de l’ordre de 4 à 20 « vibrations » par seconde (c’est-à-dire 4 à 20 Hertz, ou Hz), celles du cœur entre 1 à 2 Hz, les ions calcium 35 Hz (en rotation), et 1 à 2 GHz (en oscillation), etc. Or, un téléphone portable émet justement, pour son fonctionnement interne, dans les 30 à 40 Hz, et dans les 1 à 2 GHz qui sont les fréquences de leurs porteuses (ces ondes porteuses permettent à votre téléphone de communiquer avec les antennes relais).
De même 2 et 8 Hz sont des fréquences habituelles de fonctionnement. Ce qui signifie que les plages de fréquences de nos appareils de communication sont similaires aux plages de fréquences de constituants biologiques comme le cerveau ou le cœur, ou de fonctions physiologiques. Cette similitude dans les plages de fréquences peut créer des phénomènes de résonance, et engendrer des « désordres biologiques » : une perturbation de l’ion calcium peut provoquer des dérèglements hormonaux ; une perturbation de la production de l’hormone mélatonine peut provoquer des troubles du sommeil, etc.
De façon physique, les phénomènes de résonance se produisent lorsque vous « excitez » un système sur une de ses fréquences de mouvement naturel : imaginez un grand pendule par exemple, qui oscille sur un rythme précis et régulier. Si vous le stimulez « sur son rythme », de façon régulière (c’est-à-dire avec la même fréquence d’excitation), au bout d’un certain temps même avec de très petites impulsions il va avoir de très grandes amplitudes. Si par contre vous le stimulez de façon irrégulière ou hors de sa fréquence naturelle, (vous n’êtes pas sur son rythme), il bougera beaucoup moins.
Ce « rythme » est la fréquence de résonance de votre pendule. Il se passe des phénomènes similaires avec votre organisme ; si vous faites le parallèle entre l’oscillation naturelle du pendule et l’oscillation naturelle à 35 Hz de l’ion calcium par exemple, lorsqu’il est « stimulé » longtemps et précisément (et c’est ce que font les ondes de votre téléphone), vous risquez de perturber à moyen ou long terme le bon fonctionnement de cet ion, pourtant fondamental dans tout organisme vivant…
Grégoire Cautru
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